Actu

La Fête de la musique 2025 : les concerts à ne pas manquer

18 juin 2025
Par Sarah Dupont
La fête de la musique a lieu le samedi 21 juin.
La fête de la musique a lieu le samedi 21 juin. ©Shutterstock/Artie Medvedev

La France s’apprête à célébrer, pour la 44e fois, l’arrivée de l’été en musique. Cette année encore, la capitale promet son lot de surprises avec des concerts dans toutes les rues, pour tous les goûts.

Dans l’Hexagone, c’est désormais un rituel : l’été s’accueille en musique. Or, cette tradition populaire, gratuite, joyeuse, fait désormais de l’œil à l’étranger. Sur TikTok, de nombreux créateurs anglo-saxons expriment leur fascination pour notre Fête de la musique, partagent des extraits de DJ sets parisiens et des invitations enthousiastes à vivre cette nuit hors du temps.

Rebaptisée « World Music Day » dans la presse étrangère, la fête séduit pour son caractère inclusif, instantané et pour sa capacité à faire vibrer les rues. Cette année, la coïncidence du 21 juin avec un samedi promet une édition particulièrement festive. D’autant plus que Paris déploie un programme dense, éclectique et en grande partie gratuit. Tour d’horizon des concerts et lieux à ne pas manquer.

Le Louvre joue la carte des grands noms

C’est sans doute le concert le plus attendu de cette édition 2025 : dans le cadre de la « France Music Week », les Jardins du Louvre accueilleront 35 000 spectateurs pour une soirée exceptionnelle. Dès 21h, Christine and the Queens, Jeanne Added, Solann et Camille se succèderont sur scène, avant que Major Lazer Soundsystem et Miss Monique ne prennent le relais derrière les platines. L’accès est gratuit mais sur inscription.

France Inter renouvelle sa désormais traditionnelle soirée à l’Olympia. L’institution radiophonique invite cette année Clara Luciani, Benjamin Biolay, Yamê et Georgio à occuper la scène du mythique boulevard des Capucines. Une programmation gratuite mais accessible uniquement sur réservation.

Scène électro : open airs, clubs et label stars

C’est le genre roi de cette édition 2025. Du Marais à Bercy, Paris résonnera de basses et de beats. Dès 19h, Myd s’installe rue Notre-Dame-de-Nazareth, à la boutique A.P.C., pour un DJ set en plein air. Non loin de là, Joe & The Juice (8e) devient l’épicentre d’une fête signée Ed Banger, avec Breakbot & Irfane, Busy P et Tatyane Jane.

Au Djoon (13e), la soirée se poursuit sous le métro aérien avec une block party house et afro jusqu’à 6h. Boiler Room, en partenariat avec Converse, investit le boulevard Diderot (12e) de 15h à minuit avec La Fève, Brazy et une écoute privée de Mustafa The Poet. Quant au collectif Omizs, il transforme la place Madeleine en dancefloor chic, avant un after jusqu’à l’aube au Papillon Club.

Musiques du monde, jazz et découvertes

Plus au sud, la Cité Universitaire (14e) promet une fête cosmopolite dès 15h : folk suédois, jazz argentin, gnawa marocain… avec Livy Ben, Quinteto del Plata et Moroccan Gnawa For Life. À partir de 22h, place à l’électro avec Marina Trench et le duo Breakbot & Irfane, toujours eux. Dans cet esprit d’ouverture, le Verre Taquin (10e) fait la part belle à la musique brésilienne avec le collectif Preto Novo et le retour attendu de Bonde das Maravilhas.

Pour les amateurs de guitares et de textes ciselés, la Block Party Super Bock déploie ses scènes dans une quarantaine de lieux. Mention spéciale à la BAE Party rue Oberkampf, au concert de Capitaine Roshi dans le XVIIIe et au duo Jäde-Nelick dans le XXe. À l’Impasse Saint-Sébastien (11e), une hip-hop block party célèbre le groove, le funk et le rap old school avec DJ Ced Swift, DJ Real et Walter Wallace.

Ambiance guinguette et bal musette

Enfin, pour ceux qui préfèrent la valse et les accordéons aux machines, le Rosa Bonheur sur Seine (7e) propose une après-midi bal musette sur les quais, de 14h à 20h. Un moment intergénérationnel, joyeux, entre tango, madison et chansons populaires. Preuve que la Fête de la musique n’oublie jamais personne.

16,99€
22€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Officiellement lancé en 1982 à l’initiative de Jack Lang et Maurice Fleuret, cet événement français s’inspire à l’origine des « Saturnales » musicales proposées en 1976 par Joël Cohen. Depuis, cet appel à « faire de la musique » le 21 juin s’est transformé en moment quasi mondial, célébré dans plus de 120 pays. Et si nos voisins y trouvent un peu de jalousie ou d’envie, c’est peut-être qu’ils ont raison : consacrer le jour le plus long de l’année à la musique, à l’art et à la rue, c’est célébrer ce que l’été a de plus essentiel.

À lire aussi

Article rédigé par